Il y a des plantes qui occupent dans l’histoire de l’humanité une place si particulière qu’il est intéressant de s’interroger à leur sujet. L’ail en fait partie, et c’est la très belle photo de Jean (ci-dessous) qui m’a incité à faire le point sur ses vertus. Notons d’emblée que les anciens reconnaissaient aux plantes une action sur le corps, mais aussi sur le psychisme et dans la sphère spirituelle, ce qui paraît d’une grande sagesse puisque toutes les formes du vivant sont étroitement reliées entre-elles.

gousses au creuset, prêtes à être pilées
L’ail a une fonction antiseptique, il protège des infections et des épidémies, il permet de soigner piqûres et morsures, il a une action vermifuge, il soulage la constipation, il fluidifie le sang et combat le mauvais cholestérol. Je me souviens très bien dans mon enfance que nous buvions quelques gouttes d’extrait d’ail en période de grippe, sans jamais recourir aux antibiotiques…
L’ail réchauffe également les amoureux, rend son ardeur à l’amant fatigué, et assure au jeune couple sa fertilité. Là j’avoue pour ma part une certaine hésitation, car le baiser de la plus belle femme du monde, s’il sent l’ail, aïe, aïe, aïe !
L’ail enfin préserve du mauvais œil, il éloigne les mauvais esprits, chasse le diable et repousse définitivement les vampires. Quand on sait combien les odeurs sont le véhicule de certaines réalités invisibles, il n’est pas si étonnant que la puissance de celle de l’ail soit en mesure de combattre de telles force ou entités.