Printemps d’une nouvelle vie. C’est le matin de Pâques. Pour peu on ne s’en serait pas aperçu. Tant il y a d’autres préoccupations. La vie ordinaire qui poursuit son cours, les obligations familiales inhérentes à ce jour. Et pourtant la date s’accroche à nos calendriers devenus laïques. Une fête, parmi d’autres. Mais aussi un repère, une invitation à ne pas vivre ‘comme tous les jours’. Et pas seulement par la vertu du chocolat. Œufs, lapins, poules nous parlent d’une autre abondance que celle de la quantité de calories de nos rations journalières ! Après la mort revient la vie. Après la fin, un nouveau commencement qui n’est pas juste un rétablissement. Plutôt une vigueur, une extraordinaire vigueur de l’Être qui au-delà de toute forme passagère, persiste. Et c’est le cas en chacun de nous. Et cela vaut bien qu’on y pense une fois l’an. Et peut-être plus souvent. Voilà qui est dit.
jaillissement, par-delà toutes les absences
2 commentaires:
Non, cela ne suffit pas d'être dit : cela demande à traverser nos vies. Cela demande à être accueilli, à être compris, et puis vécu.
Vivre le Mystère de tous nos grands airs. Avec humilité.
Isabelle
Et bien,c'est sur cela que je bloque en grande partie.
Un printemps intemporel,
que certains soit destinés à vivre cela,
je le conçois,
mais qui me dit que c'est pour moi?
J'aurai besoin de voir que ce processus s'applique A Tous
et que cela s'applique à moi aussi,
sans retomber par la suite dans une disgrace ineffable.
...Et cela me freine réellement.
En parler pour soigner?
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