L’absence n’est qu’une modalité de la présence. Cette affirmation surprend au premier abord. Pourtant à y réfléchir, et en se reliant précisément à notre vécu, on perçoit qu’il y a là une belle vérité. Imaginez. Vous êtes amoureux, l’élu(e) de votre cœur vous apporte par sa présence joie et réconfort. Et puis vient le jour où il(elle) s’en va pour quelque temps. Oh ! je sais, vous me direz sans doute : « justement, c’est alors l’expérience douloureuse du manque, les heures sombres de l’éloignement, tout le contraire du bonheur de sa présence ». Certes. Mais en acceptant de regarder à l’intérieur de ce vide, vous découvrez comme le négatif d’une photo, se révèlent à vous certaines qualités de l’autre auxquels vous n’étiez pas suffisamment attentif, vous apparaît comme un nouvel éclairage de la richesse que comporte sa proximité. À condition que vous sachiez dépasser la crispation que provoque généralement la frustration, que vous puissiez sortir du refus qui naît habituellement de la privation.
Faut-il attendre ?
Il y a 12 heures
6 commentaires:
"que vous puissiez sortir du refus qui naît habituellement de la privation"
Merci Christian, pour ces mots d'amour !
Bises,
bon week-end pascal à Toi ;)
Merci Christian.
Je partage tout à fait ce que tu dis même si évidemment l'absence est parfois douloureuse
Qu'est ce que "la nuit de l'âme "?
N'est ce pas la conscience aigüe qu'une remise en cause de notre manière de penser , de ressentir , de voir est impérative ?
N'avons nous pas souvent des petites "nuits de l'âme " ?
Ce thème nous parle !
Merci pour vos commentaires...
L'absence, n'est-elle pas la Présence au-delà des sens ?
En toute décence. En toute puissance !
Isabelle
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