début de ce blog - 24 décembre 2008

Le divin rencontre l'humain, le céleste fait du terrestre son nid,
l'essentiel allume ses lumières aux fenêtres de l'existentiel… Une histoire de naissance !

vendredi 6 février 2009

Communication

Petit rappel. Dans les processus de communication qui s’établissent entre deux personnes, il y a cinq éléments à prendre en considération. Les trois premiers généralement bien identifiés : d’une part l’émetteur, d’autre part le récepteur, et enfin le message. Et puis les deux autres, qui supposent une perception plus consciente : l’intention de l’émetteur et l’interprétation du récepteur.

Et nous voici, chaque jour, à commettre toutes sortes d’erreurs qui engendrent bien des embrouilles -jusque parfois l’agressivité et la violence. Ces erreurs consistent à confondre l’émetteur avec son message, à oublier qu’il convient de vérifier que le message est parvenu au récepteur, à ignorer que le récepteur ne peut recevoir un message sans l’interpréter, que les interprétations d’un message sont toujours multiples, à se dispenser de l’effort qui consiste à rechercher l’intention de l’émetteur, à attribuer à l’émetteur des intentions négatives... etc. Tout cela fait, compte tenu des peurs qui gouvernent notre vie psychique, que sans doute plus d’une communication sur deux dégénère en stress et tensions qui ‘polluent’ gravement nos relations.

Alors, c’est un acte d’amour très concret que d’oser régulièrement s’arrêter un peu, pour prendre le temps d’évaluer ma façon de communiquer. Ai-je bien distingué ces cinq éléments ? Suis-je capable de repérer les impasses dans lesquelles je me trouve sans les traduire en déception vis-à-vis de l’autre ?... Un exercice salutaire, appelé par certains « communication non-violente ».

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Démos ? Des mots... Des maux ?? Mais qu'en est-il vraiment au-delà des mots...

da costa a dit…

Pour moi le plus grand paradoxe que je connaisse, est celui qui fait que l'on puisse tous les matins, avoir le courage de vivre alors que l'on sait que l'on va mourir.

Christian a dit…

il s'agit donc Anne,de "vivre en mourant" ou de "mourir en vivant"...

Anonyme a dit…

Il peut etre tout à fait utile d'apprecier le niveau émotionnel depuis lequel nous émettons le message. L'analyse transactionnel defini trois niveaux differents qui sont les états: enfant,adulte et parent. L'état d'adulte étant à privilegier afin d'avoir un echange constructif avec notre interlocuteur. Vouloir trop le menager risque de faire passer le contenu du message comme secondaire et le juger trop durement generera chez l'interlocuteur des mécanismes de defence ayant pour modalité d'expression l'agressivité.
Ceci est une piste qui n'est pas universaliste mais qui souligne l'importance d'apprende à se connaitre pour apprendre à se situer par rapport aux autres.

Christian a dit…

Bienvenue Anonyme, et merci pour ces pistes. La connaissance de soi-même contribue bien évidemment à une meilleure gestion de nos relations. Il est bon de le rappeler.