début de ce blog - 24 décembre 2008

Le divin rencontre l'humain, le céleste fait du terrestre son nid,
l'essentiel allume ses lumières aux fenêtres de l'existentiel… Une histoire de naissance !

mardi 3 février 2009

corps-âme-esprit

L’être humain est un être à trois visages. Pour accéder à son épanouissement ou plus simplement garder son équilibre et sa santé, il a besoin de prendre soin de son corps, de son psychisme, et de sa dimension spirituelle. Mais notre société a réussi l’incroyable tour de passe-passe de nier la dimension spirituelle, de nous faire croire que les « psy » sont réservés aux fous, et qu’en somme qu’il n’y a que le corps dont l’existence soit incontestable, avec le projet de tirer de cette belle machine le meilleur et le plus longtemps possible. J’exagère ? Franchement, écoutez et regardez autour de vous, le constat est accablant.

Or régulièrement un grain de sable vient bloquer cette vision simpliste des choses. Du « j’ai tout pour être heureux, mais je ne parviens pas à me réjouir de la vie » à la maladie dont les souffrances sont bien réelles mais qui n’est visible sur aucun ‘scanner’, l’obligation de se pencher un jour ou l’autre sur le volet psychologique de notre existence nous rattrape. Ultime tentative de le nier, les molécules chimiques fort utiles certes, mais dont nous nous servons majoritairement pour tenter d’étouffer ces questions qu’on ne saurait regarder en face. Quelle pauvreté, dans un monde d’opulence matérielle.

Pour ceux qui ont franchi l’étape de se reconnaître un psychisme, qui a besoin d’être nourri et soigné tout comme le corps, vient alors une nouvelle difficulté. Prendre en compte la dimension spirituelle. Que sait-on encore d’elle ? À la confondre avec une pratique religieuse ou avec un questionnement autour de la difficulté de vivre, on ne fait que brouiller les pistes. La spiritualité est d’abord une expérience. Une expérience qui nous ouvre un autre monde, celui du Principe permanent par-delà l’aléa de toutes les impermanences de l’existence. Ignorer ce troisième volet, c’est s’exposer à d’importants désordres. Le réduire à un aspect psychologique, c’est encore manquer la pleine stature de l’être humain.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pourquoi diable le monde vous fait-il perdre ces notions pour ensuite s'echiner a vous les donner?
Pourquoi ne pas accepter initialement la vie de l'humain possédant ces notions et lui permettre de mener son existance?
Ce fût une souffrance "mortelle" et je pense que même sans
tomber ainsi a être sans notions,je pus être utile,
enfin!