Autre confusion à clarifier : l’ego, c’est l’ego !
Qu’il soit envahissant et lourd, comme ce « c.....d » qui gare sa grosse mercedès systématiquement à cheval sur deux places de stationnement devant chez moi alors que la rue est déjà saturée de voitures - style c’est moi que voilà, les autres j’en ai rien à foutre...
Ou qu’il soit gentil, respectueux, intelligent, d’une belle sensibilité, imaginatif, généreux, altruiste, plein de poésie, patient, compréhensif, pacifié, sachant créer l’abondance, capable de soutien, doué d’un esprit positif, bricoleur, ayant parcouru toutes les formes d’introspection, ayant intégré toutes les conscientisations qui en découlent, en accord profond avec son ressenti, bien dans son corps, bien dans sa tête...
C’est toujours l’ego.
Et sa nature c’est d’être identifié à la forme - quelle qu’elle soit, ce qui le conduit d’une manière ou d’une autre au besoin urgent de maintenir cette forme, de la justifier, de la défendre, de l’étayer, de la faire durer... - sinon c’est la fin de tout. Au secours, catastrophe !!!
Un bon ego, c’est sans doute mieux qu’un ego puant. Mais c’est toujours un ego, et à celui-ci il est peut-être plus difficile encore de faire entendre qu’il est invité à céder sa place à la Présence sans forme, celle dont nous sommes tous issus et dans laquelle nous pouvons enfin nous reconnaître les uns les autres.
Y a du boulot !
9 commentaires:
-Ok,
-Peut on cependant "jouer" avec son allure pour ne pas s'identifier?
Expl:
En étant bigarré, les gens" me prennent pour...",
et alors je me dis: "je ne suis pas ça!"
(Neti neti) Desentification.
Bonus:
Être bigarré met de la couleur dans un quotidien qui aime être surprit.
Donc en étant full- colors,j'ai l'impression d'avoir une place a jouer dans cette société, et comme les gens se font alors des idées sûr moi, cela me montre ce que je ne suis pas.
Mettez de l'eau au moulin,
Réagissez a ce que j'écris,
Et ainsi je progresse.
...merci ...
Ta boucle est amusante - et merci pour la couleur ! c'est agréable.
Plus sérieusement Dimi, je suis d'accord avec toi, la 'désidentification' passe probablement pour la plupart d'entre nous par des expériences de nouvelles identifications diverses et variées.
Lorsque je change plusieurs fois de personnage dans ma vie, je finis par comprendre que ma vie n'est qu'un grand théâtre, et qu'il est possible de quitter la scène pour rejoindre les coulisses...
Qu'on change de forme ou qu'on en adopte une, l'ego est toujours l'ego... qu'on le colore ou qu'on le décline en noir et blanc, qu'il soit changeant ou fixe... Mais pourquoi en avoir peur? Pourquoi vouloir le détruire à tout prix? L'ego s'est formé dans l'enfance comme une armure protectrice et il a eu un grand rôle dans notre histoire. Comme dit John Welwood, il faut simplement ouvrir, ouvrir de plus en plus l'armure pour inclure, aimer, sourire, de plus en plus, jusqu'à inclure... tout... bises à tous les deux.
Pascale
Pascale, merci pour ton commentaire, qui me permet aussi d'apporter ici une précision personnelle.
J'ai toujours été très interrogatif par rapport à un vocabulaire de type "détruire l'ego - le mettre à mort - éliminer l'ego... etc." que tu ne trouves précisément pas dans mon message.
Et si je prends une métaphore, je considère depuis très longtemps qu'il n'y a pas de "mauvaises herbes" dans un jardin ! Mais quand je souhaite cultiver des carottes ou du poireaux, je suis amené à "faire de la place" en préparant le sol.
En clair pour moi, ne plus être identifié à l'ego, c'est faire de la place ou comme tu le dis si bien "ouvrir". Et les expériences de flexibilité, selon mon observation, préparent cette possibilité d'ouvrir.
Bise à toi aussi.
Jolie comparaison avec les adventices... Faire de la place ! oui!
....et cela te ramène à l'expérience du jeûne !!!
n'est-ce pas Acouphène ?
ce soir, je digère mal... Cette peur de perdre peut-elle partir avec le jeûne ?
Un de mes professeurs disait : "la réponse que vous cherchez à la question est à l'intérieur même de la question - entrez plus profondément dans la question, et vous la trouverez"
la peur disparaît quand j'entre totalement dans la peur,
la perte se dissous quand je deviens entièrement la perte,
Le jeûne peut être la voie qui favorise cela, mais ce n'est pas une garantie. Et il y a tant d'autres voies...
Tant qu'il y a toi et la peur de perdre, la digestion restera compliquée. Pour progresser entre sensoriellement dans cette peur, détaille toutes les sensations, les visions, et les sonorités qui la constituent. Parcours la au millimètre près ! Fais-en un compte-rendu hyper précis. Tu finiras par te perdre littéralement en elle. Alors elle n'existera plus.
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