fermer les yeux pour les ouvrir
Une confusion a longtemps régné dans ma compréhension du monde, et en brouillant les pistes, elle a freiné mon évolution. C’est la confusion entre le visible et l’invisible d’une part, et l’existentiel et l’essentiel d’autre part.
Il se trouve que depuis mon enfance et adolescence, j’ai une certaine réceptivité pour la partie invisible de notre monde existentiel. Nous sommes tellement imprégnés du matérialisme ambiant, que s’ouvrir à l’autre face de la réalité, c’est-à-dire à toutes les énergies et influences qui s’exercent dans l’éther, c’est déjà une sacrée aventure. Car il y a là autant à explorer, à comprendre, et à accomplir, que dans le domaine de la matière. Et les écoles et les traditions qui ont rassemblé des savoirs et des savoirs-faire à ce sujet, ne manquent pas.
J’ai vu et vois encore des choses étonnantes pour notre culture cartésienne : communication avec des ‘entités’, relations avec les défunts, travail énergétique, télépathie, soins et guérisons, action du mental... Et je pense que les interventions dans l’invisible obéissent aux mêmes mécanismes que celles que nous pouvons accomplir dans le visible. L’égoïsme, le goût du pouvoir, l’exploitation des ressources et les pollutions diverses produisent autant de perturbations d’un côté que de l’autre. Inversement l’amour et le respect libèrent autant de beauté de part et d’autre.
Mais cette partie invisible de l’existence, n’est pas plus essentielle que la partie visible. Et l’expérience de la transcendance - de l’illumination - est d’un autre ordre. Elle consiste en un changement de dimension. Je pourrai le formuler avec un autre langage : l’invisible n’est pas plus spirituel que le visible - l’expérience spirituelle nous entraîne vers d’autres horizons.
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