Il y a la vie qu’on vit, et puis celle qu’on aimerait vivre. L’écart entre les deux est plus ou moins marqué. Et dans cet intervalle surgit souvent la plainte. Elle naît de l’insatisfaction ou de la frustration, et à ce titre elle mérite toute notre attention, car le projet de la dépasser trop vite peut facilement conduire au refoulement. Et l’on sait ensuite combien le « refoulé » peut nous miner en souterrain. Mais elle trouve aussi sa racine dans le refus de ce qui est, et dans ce sens elle constitue un signal intéressant à observer. Car le refus n’est pas le bon point de départ, ni pour susciter le changement, ni pour accéder au bonheur. On ne change que ce que l’on accepte préalablement. Et le bonheur c’est de vivre pleinement ce qui est.
Peut-on saisir l'instant
Il y a 13 heures
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