Une des données majeures de notre culture ambiante (et dominante), c’est la conscience individuelle. Toutes nos pensées, paroles et actions, sont déterminées par ce point de départ incontournable du « moi, je » qui se pose en s’opposant au « les autres ». Nous bâtissons ainsi tous les jours des projets qui nous concernent et qui n’envisagent les liens et répercussions avec les autres que très en arrière-plan, quand ils ne les ignorent pas purement et simplement. De la même façon nous n’examinons généralement nos ‘galères’ qu’à l’aune de notre histoire personnelle, en ignorant largement ce que nous endossons qu’on le veuille ou non du groupe auquel nous appartenons.
Ce découpage à l’échelon de l’individu, libère nos capacités d’initiatives et dans le meilleur des cas le sens de la responsabilité. Mais il nie une réalité têtue qui revient régulièrement en force : nous sommes liés les uns aux autres, notre parcours est aussi collectif. Lorsque j’achète une chemise ou que j’aménage ma maison, j’engage avec moi tant d’autres individus et finalement tout un système économique et social. Lorsque je regarde avec attention la beauté d’une fleur ou que je savoure l’énergie d’une musique, je génère un champ vibratoire qui influe sur les autres habitants de la planète. Comme le caillou qu’on jette dans l’eau du lac et dont les ronds se propagent jusqu’aux confins de ses rives.
Peut-être est-il temps de reprendre conscience de la dimension organique de l’humanité. Une juste vision de l’ensemble permet souvent d’aller vers une compréhension plus pertinente de la partie. On le voit bien au niveau de la médecine, qui à force de ‘spécialités’ ne sait plus reconnaître le besoin de la personne dans son entier. Alors pour ce jour, je vais offrir un geste qui ne me rapporte rien individuellement, mais qui nourrit le corps collectif auquel je participe. Un acte par lequel je n’obtiens aucun avantage, pas même une bonne conscience, juste pour le bien de la collectivité. Ce pourrait être un sourire...
4 commentaires:
Amour excessif (de l'image) de soi...
Compensatoire chez l'adulte...
Consistant à n'envisager le point de vue ou l'intérêt des autres qu'à partir du sien...
Ne changera jamais...
Mégalomane, se pose comme référent, comme étalon du bien et du mal, de la vérité...
Moralisateur, supérieur, distant...
Met en avant ses valeurs morales irréprochables qui donnent le change et une bonne image de lui-même...
Dénonce la malveillance humaine...
N'admet aucune mise en cause et aucun reproche...
y a comme un bruit dans le moteur...
ça gazzz
tout ça ,c'est mécanique.
Signed: un ancien bidouilleur de vieilles guimbardes.
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