début de ce blog - 24 décembre 2008

Le divin rencontre l'humain, le céleste fait du terrestre son nid,
l'essentiel allume ses lumières aux fenêtres de l'existentiel… Une histoire de naissance !

mercredi 1 juillet 2009

Contagion

Enfant, j’ai été sensibilisé au fait que les maladies se transmettent et qu’il convient de prendre certaines précautions pour éviter de relayer toux, rhume, grippe et autres fièvres. Se laver les mains, se tenir à distance, ne pas entrer dans la chambre du malade… autant de gestes pour réduire la propagation du malheur de manquer l’école ou d’annuler la visite du dimanche chez les cousins. À y réfléchir, ces consignes n’étaient au fond pas très différentes de celles concernant la préservation de nos affaires personnelles : habits, chaussures, cartable, etc. Car tout se salit et s’use au contact de l’épreuve de la vie !

mieux qu’une vaccination, non ?

Cette façon raisonnable et un peu contraignante d’envisager l’existence, a été réfutée par une société du loisir et du plaisir, où toute astreinte est immédiatement perçue comme un empêchement de jouir. Pourtant la réalité est têtue et les limites nous rattrapent : peu à peu il s’agit de réapprendre quelques règles de base, pour tenter de se mettre à l’abri de la menace de pandémie, quand ce n’est pas de l’épuisement des ressources de notre chère planète. J’ai donc parfois le sentiment, grâce à mon éducation, d’avoir sauté une génération. Et face à la crise et la décroissance qui s’annonce, je savoure cet avantage…

Pourtant j’observe aussi que cette notion de ‘contagion’ m’a seulement été présentée sur son versant négatif. Pourquoi n’a-t-il jamais été question de cette propagation positive d’un sourire, d’un geste de solidarité, d’un acte de générosité, et j’ose même dire aujourd’hui de la santé ? Oui, les personnes en bonne santé sont contagieuses. Et si les prises de conscience actuelles concernant notre style de vie ont mis quelques décennies à se développer, il convient maintenant d’intensifier les contacts, les rencontres, et les échanges pour qu’arrive l’heureuse pandémie. Vous y croyez ? Moi oui !

9 commentaires:

Jean a dit…

"...été réfutée par une société du loisir et du plaisir, où toute astreinte est immédiatement perçue comme un empêchement de jouir. ..."

Depuis plus de trente ans , je tente de faire partager ma conviction qu'il ne faut pas confondre l'idée de liberté avec celle de réaliser tous nos caprices .

Je dirais même que la liberté , c'est l'inverse du caprice , c'est l'inverse de " La liberté , c'est faire tout ce que je veux ".

En effet , la liberté , la vraie liberté , c'est la non-dépendance .

Je l'ai réellement vécu quand j'ai vu mon esclavage face à la cigarette .
C'est la honte de ma dépendance extrême qui m'a donné la force d'arrêter de fumer .

Devant une belle femme , où est notre liberté ?
Devant n'importe quelle situation où nous ressentons un manque , où est notre liberté ?

Construire notre liberté , ce n'est pas tenter de satisfaire tous nos caprices les uns après les autres , c'est essayer d'en être moins dépendant , ne serait ce qu'en se concentrant sur un autre centre d'interet satisfaisant mais dont on est plus libre .
Par exemple , pour m'aider à cesser de fumer , entre autres motivations , j'ai mangé beaucoup de cheving gum .

Le jour où j'ai senti en moi une distance réelle avec la cigarette , j'ai su , vraiment su que ma liberté avait grandi !

Caramelle a dit…

oui, mais, n'es-tu pas devenu dépendant du chouine gome ? ;)

gazou a dit…

c'est vrai, il est de bonnes contagions aussi

catherine2 a dit…

la contagion positive, pour nous aider à devenir conscient des vibrations que nous pouvons offrir, des vibrations que nous pouvons recevoir en retour, afin de faire circuler l’energie créatrice que l’on porte en nous ... comme le petit enfant qui déborde de vie, et d'enthousiasme, qui ne pense pas, qui laisse aller

fabian a dit…

essayer de transmettre du bonheur, ou tout simplement de la gentillesse. Quel beau programme à oser. Je dis oser, car dans nos contrées d'occident, enfin de part chez moi en tous cas, cela est parfois perçu comme une offense...une indiscrétion, ou mal interprété. Hier, nous suivions en voiture sur nos routes de campagne un tracteur qui s'est étonnament rangé sur le côté pour nous laisser passer. C'était un copain, que nous avons remercié d'un joyeux pouce en l'air d'admiration. Je viens de l'avoir au téléphone et de découvrir qu'il avait pris ce geste pour un reproche d'avoir du rester trop longtemps derrière lui...
Par contre l'après-midi même j'avais échangé un grand sourire avec une dame magrehbinne et de gentils compliments avec un des permanents noir d'Emmaüs.
Sans doute avons-nous quelques leçons à prendre par là-bas. En tout cas, moi je les ai prises.

piwi a dit…

La physique quantique, les champs morphogéniques et autres sensationnelles recherches sur l'ADN, nous révèlent que tout est relié et communique, pour le meilleur comme pour le pire et que le sentiment d'être séparé les uns des autres comme de ce qui nous entoure n'est qu'apparence et illusion.

Quand au risque de pandémie, restons vigilants tout de même, car les labos ont tout intérêt à nous convaincre de nous faire vacciner en masse, sans se soucier des conséquences;

piwi

Mingingi des prairies a dit…

;)

Christian a dit…

Merci pour vos réactions.

Bonjour Fabian, ton expérience m'en rappelle tant d'autres similaires... ouïlle !

Bonjour Miss, oui la 'séparation' est notre condition existentielle, elle ne traduit pas la vérité essentielle... alors en attendant achetons les actions des labos ;)

Acouphene a dit…

Avec toi pour la production d'un courant de vie... comme le tonglen...