début de ce blog - 24 décembre 2008

Le divin rencontre l'humain, le céleste fait du terrestre son nid,
l'essentiel allume ses lumières aux fenêtres de l'existentiel… Une histoire de naissance !

dimanche 28 décembre 2008

Une belle récolte

A la fin de cette semaine de jeûne, voici ce que je trouve dans mes petits souliers :

- une meilleure vitalité     - un esprit plus clair et plus créatif     - des rêves plus précis     - un élan intérieur plus joyeux     - un courage renouvelé     - l’envie de chanter     - ...et le plaisir de partager avec vous ici tout cela !         C’est pas mal. Merci Père Noël.

Lorsque je suis sorti hier marcher une heure, j’ai pris conscience de ce changement. Mon pas était plus dynamique, plus fluide, avec une sensation de me fatiguer beaucoup moins vite. Quel plaisir.

Mes nuits ont été très habitées, c’est vrai. Et par des moments très obscurs. Mais le travail d’interprétation des rêves conduit à de nouvelles prises de conscience utiles. Je retiens principalement combien traverser l’existence avec la sensibilité qui m’a été donnée, c’est comme traverser un champ de ronces en petite tenue. D’où l’intérêt de rester ancré dans les profondeurs intérieures, assis dans ce lieu qu’aucun aléa de l’existence ne peut troubler ; il reste du boulot !

De retour vers midi, j’ai mis le feu sous la casserole. Une larme d’huile d’olive*, un oignon* soigneusement ciselé, deux carottes* en rondelles fines, une courgette* coupée en dés réguliers. Faire revenir l’oignon dans l’huile -pschhhhh -, ajouter les carottes en remuant 2mn, couvrir tout juste d’eau, assaisonner d’un peu de thym, une pointe d’ail en semoule, un demi-cube de bouillon. Après 10mn ajouter la courgette et cuire al-dente. C’est le moment de passer à table. Une table de fête, les papilles en éveil. C’est dingue ce qu’un simple légume porte en lui de générosité insoupçonnée.

Je n’ai pas tout mangé. C’était trop. L’abondance est une question de point de vue. Vous êtes d’accord avec moi. Mais je n’ai pas résisté à la tentation de boire l’eau de cuisson - un nectar.

Je vous souhaite encore de Joyeuses Fêtes

une halte cet été dans la drôme provençale

*ingrédients issus de l’agriculture biologique !

6 commentaires:

Nadia B a dit…

J'aime beaucoup ta phrase : "Traverser l’existence avec la sensibilité qui m’a été donnée, c’est comme traverser un champ de ronces en petite tenue."
Je ne sais pas exactement pourquoi mais elle me touche.
Je vais creuser ça.

Merci à toi.

Acouphene a dit…

Bonne reprise digestive !

Anonyme a dit…

Suffit-il de boire beaucoup sans manger?

Christian a dit…

Nadia, as-tu fais l'expérience des ronces, en cueillant des mûres par exemple, ou en défrichant un terrain ?...
Merci Acouphene, ça se passe sans difficulté, je suis passé au riz aujourd'hui et un petit morceau de fromage.
Dimitri, l'important c'est de respecter ton rythme de transition, sinon ce sont souvent des vertiges et des maux de têtes. On peut s'abstenir de nourriture mais pas d'eau !

Nadia B a dit…

Oui Christian, En cueillant des mûres et en défrichant certains endroits à Hauteville.
D'ailleurs j'avais trouvé ça très édifiant :

Je vois une toute petite ronce : je tire dessus en croyant naïvement que ça allait venir tout seul : "Aïe !" Non seulement "ça" ne vient pas mais les épines ont traversées mon gant.
Alors, comment faire ? Déblayer la terre autour de la racine, patiemment, jusqu'au noeud profond et là : crac ! ça vient !
Exactement comme pour la pratique !
Quelle leçon !

Quant à savoir pourquoi ta phrase me touche... Peut être parce que c'est bien imagé.

Anonyme a dit…

merci ...