début de ce blog - 24 décembre 2008

Le divin rencontre l'humain, le céleste fait du terrestre son nid,
l'essentiel allume ses lumières aux fenêtres de l'existentiel… Une histoire de naissance !

mardi 30 décembre 2008

La place de l'humain

Face aux désordres et destructions que génère l’être humain - guerres, pollutions, déséquilibres de toutes sortes, épuisement des ressources...- on entend dire de plus en plus fréquemment que quoi qu’il arrive la vie se poursuivra sur notre planète, mais peut-être bien en son absence.

Cette hypothèse, au-delà des peurs qu’elle peut alimenter, n’est pas choquante en soi. Mais à mon sens, elle oblige à se poser une question difficile, mais décisive : quelle est la contribution particulière de l’humain dans l’ensemble du Vivant ? de quelle fonction ou de quel rôle spécifique est-il porteur dans la grande aventure de la Vie ? ou bien formulé dans l’autre sens : qu’est-ce qui manquera réellement dans ce monde quand l’homme aura disparu ?

Du côté de la matière, on peut dire par exemple que l’humain représente l’assemblage le plus complexe, les chaînes d’acides aminés les plus sophistiquées que l’on trouve sur cette Terre...

le chandelier, symbole traditionnel de notre place

Du côté de l’esprit, les traditions envisage parfois l’humain comme une forme d’enfance spirituelle comparée aux anges ou à d’autres entités plus subtiles qui seraient présentes dans l’Ether...

Supprimer l’humain reviendrait en quelque sorte à enlever une dernière marche d’un côté, et une première marche de l’autre. Est-ce vraiment un problème ? La réponse est ‘non’ si l’on oublie l’incroyable projet de faire vivre ces deux dimensions en étroite relation l’une avec l’autre. Dans le cas contraire, l’humain est un maillon unique et irremplaçable, dont la vocation est d’être « passeur ».

Pour répondre à la crise actuelle dont la sévérité paraît dépasser tout ce que l’histoire de notre humanité a connu, l’urgence est de reprendre conscience de notre fonction première : être trait d'union, être pont ou passage entre la matière et l'esprit. De là se clarifieront nos priorités et les actions à mener. Je regrette que souvent les « combats écologistes » fassent l’économie de cette réflexion.

3 commentaires:

Mabes a dit…

eh oui, le développement de la conscience ou l'incarnation comme moyen... quel chemin avec "ronces", même au sens individuel !
Votre blog et votre démarche m'intéressent beaucoup, merci !

Christian a dit…

merci de vos visites et commentaires !

Jean a dit…

"...l’urgence est de reprendre conscience de notre fonction première : être trait d'union, être pont ou passage entre la matière et l'esprit. ..."

Oui , mais je crains de ne pas penser tout à fait comme toi .

D'un point de vue hindouiste ,l'homme ne peut être le trait d'union entre la matière et l'esprit dans la mesure où l'esprit lui même passerait , dans un voyage plus virtuel que réel , de l'étape minéral à l'étape Dieu .

Je dis voyage virtuel car cette évolution ne serait que la "danse " de Dieu et se passerait à l'intérieur de Dieu .

L'hindouisme n'étant pas une religion révélée , repose sur l'expérimentation individuelle .

Comme je n'ai pas expérimenté ce que je viens d'écrire ,je ne peux en affirmer la vérité .
Mais mon intuition me pousse à croire qu'il en est ainsi .

Ainsi , pour moi , tu n'es pas un "Passeur " , tu es un témoignage de ce nous devrions tous faire .
Un bon exemple à suivre .