Notre attention consciente ne peut accueillir simultanément toutes les informations présentes dans la réalité. Elle est trop riche, trop complexe, trop ‘multi niveaux’. À chaque instant nous recevons de nombreuses stimulations visuelles, auditives, kinesthésiques, olfactives et gustatives, venant de l’extérieur mais aussi de l’intérieur de notre corps. Et toutes nos réponses à ces sollicitations, par l’action, l’émotion et la pensée ajoutent instantanément de nouveaux messages, qui se superposent à celles-ci dans une sorte de mouvement perpétuel. Alors parmi ce grand foisonnement, nous opérons en permanence un tri pour construire et maintenir nos représentations de la réalité. C’est le processus de sélection (voir aussi le billet Distorsions).
tout à la fois… impossible !
Les sélections sont nécessaires et incontournables pour organiser l’état de conscience. Mais elles influencent considérablement l’orientation de cette conscience. Il est donc utile d’en prendre la mesure, si l’on souhaite apprendre à ‘choisir’ sa façon de vivre. Ce matin j’ai commencé ma journée en accueillant la joie d’un beau lever de soleil. Je me suis rendu à mon travail en observant la délicieuse moue d’un enfant que sa mère câline. J’ai répondu au téléphone en retenant les quelques mots qui m’annoncent les progrès personnels d’une amie. J’aurais pu démarrer en repérant les nuages menaçants venant de l’ouest, en réagissant à la condition très modeste de la mère et de son enfant, en écoutant seulement les doutes et la détresse de mon amie.
4 commentaires:
Je ne sais pas vraiment.
J'en suis au moment ou il est possible pour moi de jouer instant après instant.
A quoi?
A orienter les impressions dans la direction de la paix.
J' accède au momant interressant
ou chaque instant peu être vécu avec le souvenir du but.
Ce qui signifie le développement d' une vie plus armonieuse.
j'en suis au stade ou j'ai intégré cela, mais avec l impression que les "mauvaises" habitudes peuvent revenir facilement, dans un moment de "moins"
Que serait le jour sans la nuit,
le soleil sans la lune,
le printemps sans l'automne ?
Et que suis-je dans tout ça ?...
Je suis le pèlerin
qui salue le jour et la nuit,
le soleil et la lune,
le printemps et l'automne.
Je suis le pèlerin qui tente
de se rappeler que... je suis.
Je suis.
Ni plus, ni moins.
Isabelle
Enregistrer un commentaire