début de ce blog - 24 décembre 2008

Le divin rencontre l'humain, le céleste fait du terrestre son nid,
l'essentiel allume ses lumières aux fenêtres de l'existentiel… Une histoire de naissance !

vendredi 14 août 2009

Oraison dominicale

Ô Toi notre Source

qui s’origine dans l’Invisible,

que ta Présence soit au centre de l’Attention,

que ton Jaillissement suscite l’éveil de la Conscience,

que ton Intention devienne manifeste dans le Tangible comme elle l’est dans l’Intangible.

Accorde-nous au Présent de l’Ici et Maintenant.

Fais de nos Transgressions des occasions d’Apprentissage,

comme nous voulons apprendre avec ceux qui nous entraînent hors de l’Harmonie primordiale.

Et ne laisse pas l’Illusion de l’espace-temps épaissir notre Sommeil,

mais libère notre Ego de son Rêve.

Car en Vérité,

c’est en Toi que se trouve l’unique possibilité d’atteindre l’Illumination

de l’Existence par l’Essence.

(libre adaptation du "Notre Père..." - Matthieu 6, 9-13)

7 commentaires:

gazou a dit…

c'est une traduction qui me semble juste..En tout cas qui, là où j'en suis, me convient et peut aider à avancer

Lilou a dit…

J'ai apprécié tes mots..
ils ont une juste résonance en moi . Merci.

J'ai croisé un jour un site qui travaille sur les manières de faire vibrer en nous cette prière.


http://taosophie.mabulle.com/index.php/Oraison-dominicale .

Jean a dit…

"..Ô Toi notre Source
que ta Présence soit au centre de l’Attention,
que ton Jaillissement suscite l’éveil de la Conscience,
que ton Intention devienne manifeste dans le Tangible comme elle l’est dans l’Intangible....."

Là , vraiment , nos prières se rejoignent !

Faut il encore préciser les termes " Attention" et "Conscience " .

Je sais que nous mettons dans ces mots des contenus semblables ,
mais la plupart du temps , le terme conscience chez un Chrétien est trop souvent synonyme de bonne ou mauvaise conscience , concepts dont il faut se méfier énormément pour de multiples raisons .

laurence a dit…

J'ai beaucoup récité cette prière souvent sans conscience, parfois en tentant d'interpréter les mots pour qu'ils deviennent plus parlants pour moi. J'aime beaucoup ta version, c'est enfin clair. Mais je bloque encore sur le mot "père" alors je vais dire le "notre mère", na!

Christian a dit…

Merci pour vos encouragements - c'est le fruit d'une réflexion et d'un cheminement de plus de deux années.

Merci Lilou pour le lien, j'ai été voir, c'est riche...

Jean, multiples raisons ou simple oraison :)

Laurence, pour toi je change le titre, je mets "Oraison dominicale" - et "Notre Père" dans la parenthèse du bas pour que certains lecteurs puissent faire le lien avec la prière de l'église... Et pour ce qui te concerne peut-être en finir avec ton père ?!

Laurence a dit…

Merci Christian pour cette délicate attention. J'avais lu avec beaucoup d'intérêt dans les livres sur la culture indienne l'importance du père dans un sens que nous pouvons à peine imaginer surtout si notre père de chair n'a pas eu toutes ces qualités: droiture, sagesse, dignité, amour infini. Les maîtres spirituels sont souvent appelés "papa" sans que leurs "disciples" s'infantilisent. La même vénération est adressée à "la mère", dans son rôle le plus beau, le plus noble, presque déifié. Cela m'a fait du bien de voir les choses sous cet angle.

Unknown a dit…

Bonjour à tous,

0. Adhésion critique en intention maintenue



1. Les anciens ont observé que
pour se débarrasser de ses puces
qui le grattent et le démangent désagréablement,
le renard se saisit d'une touffe d'herbes ou de mousse fraiche.

2. Puis il trempe sa queue dans l'eau du fleuve
et sans hâte, ni précipitation, continue à reculer.

3. Lorsque ses pattes ont disparu dans le fleuve
les puces ont déjà commencé à remonter vers le haut du dos du renard.

4. Bientôt seule la tête du renard demeure visible,
mais celui-ci garde une attitude intérieure impassible
et tient fermement sa position comme sa résolution.

5. Il sait que lorsque sa tête aura disparu
toutes les puces auront trouvé refuge sur le radeau
de mousse et d'herbe fraiche qu'il s'apprête
à laisser filer avec les rapides du fleuve...

6. Ceci pour dire que chacun porte sur lui
des puces qui le grattent et le démangent.

7. Et que chacune de celles-ci porte sur elle
des puces qui la grattent et la démangent.


8. Et cela jusqu'à ce que l'infini absorbe le renard
comme il absorbe le poisson soluble
de la gnose moderne des astro-physiciens
durant la traversée du fleuve dans le sable des mots...

9. Quelle association d'idées se poursuit
entre le renard humain, avec cette touffe d'herbes
ou de mousse fraiche et l'Oraison dominicale
chargée et changée au delà de tous les maux
d'adhésion critique en intention maintenue
lorsque les maux se meurent aux semeurs de mots !!!



Sourire, un temps, s'y fier, intensifié ...