Encore une belle aventure. Où se sont côtoyés le meilleur et le pire. Et je ne souhaite vous parler ici que du meilleur !… Une rencontre proposée autour de l’émergence de la Nouvelle Culture, celle qui peu à peu prend le relais pour conduire notre humanité à sa mue, pour passer d’un monde de rivalités, de dominations et d’exclusion, à un monde de co-création, de partage et de réciprocités. Et ce n’est pas gagné… Le rendez-vous avait été fixé dans un minuscule hameau de l’Aude, sur un terrain boisé au joli nom de « petit paradis », et nous nous sommes retrouvés à quelques-uns dans le but d’esquisser notre vision de l’à-venir.
Très vite j’ai été gagné par le sentiment que l’important n’était pour moi pas là où il avait été affiché pour l’occasion. Je veux dire, il y avait le programme de la rencontre, et puis le reste. Le reste, l’Essentiel, a été la reconnaissance en résonance avec Diana. Une femme colombienne sans âge, au regard profond comme la voûte céleste, qui profitant d’une interruption s’est proposée de me faire découvrir le lieu où nous nous trouvions. Et me prenant par le bras, comme pour me dire ‘tu sais, tu comprends’, elle m’a emmené alentour. Jusqu’à la source. Une source dont l’eau est réputée pour sa valeur thérapeutique…

depuis la source du cœur
L’endroit magique nous a plongé dans le silence. Un silence porteur de quelque chose de sacré. Et prenant contact avec l’eau, mon cœur disait : « demande-lui sa bénédiction ». Je me suis donc adressé à ma guide et sa réponse fut : « tu as lu dans mes pensées ». Alors je me suis incliné, et elle m’a béni. Et à son tour, elle m’a demandé ma bénédiction. Un échange sans paroles, dans la profondeur de la présence. Un geste qui enrichit et anoblit celui qui donne comme celui qui reçoit. Et je me dis qu’il est bien dommage que nous ne sachions pas mieux nous bénir les uns les autres. Parents et enfants, époux et amants, voisins et collègues… Notre monde en serait plus lumineux.