début de ce blog - 24 décembre 2008

Le divin rencontre l'humain, le céleste fait du terrestre son nid,
l'essentiel allume ses lumières aux fenêtres de l'existentiel… Une histoire de naissance !

vendredi 27 novembre 2009

Matière, énergie, information

On l’a appris à l’école, mais on l’a oublié aussi vite. C’est trop vertigineux ! Et l’illusion quotidienne entretient l’apparence contraire qui est si difficile à dépasser. Je veux parler de la matière. Celle dont les physiciens nous disent qu’elle est constituée de 99,99% de vide. Vous vous souvenez ? Des atomes, des particules, et entre eux beaucoup de vide. À peu près comme les planètes et les étoiles dans le ciel. Beaucoup de vide. Presque que du vide. Et quand vous saisissez un objet, vous tenez en réalité du vide. Et si vous pouvez le tenir c’est seulement parce qu’entre les particules il y a des liens énergétiques très forts et très denses qui maintiennent leurs relations constantes. Ainsi ce qui donne la consistance à la matière c’est l’énergie. Ce n’est pas rien de s’en souvenir…

L’énergie organise la matière. Mais selon quels programmes ? Si l’énergie est l’architecture, qui est l’architecte ? La physique quantique répond aujourd’hui à cette question en disant que c’est l’information. L’énergie est informée de certains programmes, et en réalisant ces programmes elle agence la matière. Des particules en atomes, en molécules, en protéines… jusqu’à toute la richesse et l’incroyable complexité du vivant. Cette information à un lien évident avec la pensée, l’esprit, la conscience. Et si on ne sait pas encore décrire la nature de ce lien, il est vérifié et attesté par de nombreuses études. Après la priorité donnée à la matière, après l’ère de l’énergie, il est temps pour l’humanité de porter toute son attention vers l’information, c’est-à-dire la conscience.

Certains considèrent que nos états de conscience sont des générateurs d’informations capables d’orienter les énergies qui façonnent la matière. C’est en tout cas dans cette direction qu’il nous faut avancer. La situation de notre planète est telle, le chaos que nous avons propagé est d’une telle ampleur, que toute l’énergie disponible ne suffira plus pour rétablir les grands équilibres nécessaires à la vie. Nous avons créé les conditions qui nous obligent à explorer les champs de l’information que nous avons depuis trop longtemps négligés. L’avenir appartient à ceux qui sauront ouvrir leur conscience à la conscience supérieure qui a pour nom l’Amour. Elle occupe la même place que le soleil dans notre système planétaire. Elle est la cohérence fondamentale sans laquelle tout s’épuise…

dimanche 22 novembre 2009

Écologie


Petit à petit la conscience que nous vivons dans un environnement qui ne pourra pas indéfiniment supporter tous nos excès gagne du terrain. Les plus courageux changent leurs comportements et tracent une nouvelle voie qui veut prendre en compte le respect des grands équilibres de la vie. Beaucoup attendent pour suivre qu’on leur fournisse les moyens de vivre plus « proprement ». Mais globalement nous vérifions que le temps où l’on déversait rejets, déchets et autres pollutions sans se soucier des conséquences proches ou futures est révolu. Reste à prendre collectivement la décision de modérer nos appétits. Ce n’est pas gagné…

Cette évolution ne se fera pas sans la prise en compte de l’écologie intérieure. Car dans notre esprit règnent toutes sortent d’excès dont les effets sont dévastateurs. La peur de ne pas être aimé est sans doute la source de toutes les violences. L’incompétence à gérer la frustration engendre tous les égoïsmes. Mais aussi les rigidités de mon éducation m’obligent à écarter le bonheur qui voudrait croiser mon chemin. Sans parler de la façon dont les mémoires héritées de mes ascendants organisent ma solitude. La liste de tous ces toxiques est longue… Chaque pensée produit un effet. Et il faudra un jour constater que ces moteurs-là sont probablement encore plus polluants que nos gros 4x4.

Le défi devant lequel nous nous trouvons est gigantesque. Il est aussi exaltant. Avez-vous entendu parler de ce paysan mexicain qui se sentant « tout petit » devant les merveilles du vivant a vu ses légumes « devenir géants » ? Et ce compatriote de notre douce France qui s’est mis à « communiquer » par la pensée avec son champ et qui obtient jusqu’à 60% de récoltes supplémentaires sans aucun engrais ? Évidemment il est impossible d’appliquer cela dans un esprit de profit ou de rentabilité. Ici les lois globales de la Vie obligent une harmonisation entre l’énergie de l’agriculteur et l’énergie de son sol. Comme si la terre se mettait à cultiver l’homme !

L’écologie, science du devenir humain… ?

samedi 14 novembre 2009

En nombre

Fin de semaine avec un brin de douceur dans le cœur. Petites lumières qui scintillent un peu partout. Ici une nouvelle association voit le jour dont l’objet est de partager qualité de vie et connaissances alternatives. Là un rassemblement crée l’événement autour de la flamme pour la paix partie de Nouvelle-Zélande et à destination de l’Argentine. Ici trois personnes font un temps de silence et de prière en rappel à la nécessaire Conscience. Là, en 10 jours, 25.000 signatures sont collectées pour s’opposer à des expulsions inhumaines. Partout l’information contradictoire circule et contribue à une utile réflexion sur notre santé. Ici encore un lieu édifié dans le respect de la planète éveille la joie d’une visiteuse. Là aussi on s’organise localement pour une économie solidaire. Et cet ami tétraplégique qui continue de récupérer sa mobilité contre toute attente…

Les petits ruisseaux font la grande rivière, dit le proverbe. Et j’ai besoin de me ressourcer périodiquement dans le constat du dégel. Vous savez ce moment, quand vient le printemps, où les glaces et la neige s’en vont dans cette myriade de gouttelettes qui suintent de partout sur fond de ‘flic-floc’, minuscules filets d’eau gorgeant la terre qui s’éveille, venus de nulle part mais déterminés à se rendre au grand rendez-vous de la Vie ! J’ai besoin de le sentir ce dégel.Car n’étant rien de plus qu’une goutte dans l’océan, j’en perdrais parfois la mémoire même de l’océan de ne pas savoir les autres gouttes à mes côtés.

Alors je vous invite vous aussi à faire un petit inventaire de toutes les lucioles croisées sur votre chemin depuis huit jours. Celles dont vous avez partagé la braise, celles aussi dont vous avez seulement vu la lumière à proximité. Des gestes concrets, peut-être maladroits, certainement insuffisants, mais de ceux qui travaillent le monde pour de vrai. Et si votre liste est un peu courte, vous avez le week-end pour y remédier. Allumez une bougie. Parlez à votre voisin. Sortez à la rencontre de l’oiseau ou de la feuille d’automne. Et pour cette fois osez inviter l’ami(e) que vous n’avez pas revu(e) depuis quelque temps. Ce sera un geste, un simple geste qui pourrait seulement changer le cours de l’histoire. Et si en ce jour vraiment rien d’autre n’est possible, vous pouvez toujours laisser ici un commentaire ! Je vous souhaite une fin de semaine toute en douceur.

mardi 10 novembre 2009

À l'écoute

Je voudrais faire silence,

et T’attendre.

Je voudrais me taire

afin de comprendre

ce qui advient dans Ton monde.

Je voudrais faire silence

et être proche de Toi

ainsi que de tes créatures.

Je voudrais faire silence

pour que, parmi les voix multiples,

je reconnaisse la tienne.

Je voudrais faire silence

et m’étonner

que, pour moi, Tu aies une parole.

(auteur inconnu)

(photo de Jean)

Trouver la Voie c’est aussi trouver cette Voix

qui parle dans le silence de nos profondeurs

et qui devient notre boussole

pour nous conduire vers la Lumière.

mardi 3 novembre 2009

Défunts

Ils sont partis. Ils nous ont quittés. Que nous les ayons aimés ou non, ils ont participé pour le temps qui leur a été accordé à la grande aventure de l’humanité. Et leur passage parmi nous a laissé des traces par lesquelles nous sommes plus ou moins concernés. C’est ce qui fonde l’intérêt porté aux défunts. Non pas la curiosité malsaine pour un « autre monde » que nous ne connaîtrons jamais. Mais la prise en compte d’un « collectif » auquel nous sommes connectés, d’une grande transmission à partir de laquelle s’organise notre propre itinéraire.

Les défunts s’inscrivent dans une longue chaîne d’évolution de la conscience. Tous ceux qui nous ont précédés dans l’existence ont contribué à engrammer une certaine vision du monde. Chacun pour sa part, et tous ensemble, ils nous lèguent un rapport à la vie qui se trouve stocké dans diverses formes de mémoires. Que ce soit sur le plan biologique, psychologique ou spirituel, c’est à partir d’elles que nous cherchons à avancer. Celui qui oublierait la réalité de cet héritage risquerait fort d’errer dans sa tentative de s’ajuster au mieux à la vie.

La fête de la Toussaint et le jour des Morts qui la suit, sont une invitation à ne pas négliger cette dimension. Un rappel très utile dans un monde où l’on voudrait croire que l’individu existe par lui-même : nous ne venons pas de rien, nous sommes enfants de ceux qui ont foulé cette terre avant nous. Malheureusement nos cimetières sont davantage tournés vers d’ « éternels regrets », comme l’on voit écrit. Et qui sait encore que le nettoyage des pierres tombales est symbole d’un autre nettoyage auquel nous sommes appelés ?

La prière pour les morts n’a rien à voir avec une pratique obscurantiste nourrie de peurs ou de superstitions. Elle est l’invitation à parcourir des mémoires pour les visiter par la lumière de l’amour et contribuer à les dégager des crispations et des illusions dont elles sont pétries. Ceci dans le seul but d’améliorer la situation des vivants qui s’en nourrissent. Les approches développées par la psychogénéalogie, et d’autres technique de « dénouage » y participent à leur façon. Il n’est pas inutile d’y accorder une réelle attention.